On connait tous l'éternelle rengaine du difficile second album, qui doit dans le même temps réussir à rester dans l'esprit du premier, sous peine d'avoir comme critique "l'étincelle du premier album a été perdue", mais il faut aussi innover, sinon l'album sera consideré uniquement comme une "ressucée du premier", grande est donc la difficulté (on ne s'attardera pas sur le fait que les 2èmes albums sont avant tout critiqués par des nostalgiques qui préferaient quand ils étaient les seuls à connaitre le groupe et qui du coup se déchainent sur leurs 2ème albums).
Cependant, en 2008, il semblerait que les choses aient changé. Si on regarde les seconds albums sortis cette année, lesquels d'entre eux ont franchement déçu ?
Certains ont apporté un net changement par rapport à leur prédecesseur, comme Couples des Long Blondes, dont on était en droit d'attendre le pire après avoir entendu le groupe déclarer vouloir faire un second album plus électronique, le résultat est certe original, mais on ne peut pas dire qu'il soit en dessous du premier, tellement il en est différent. Il en va de même pour Who Killed Harry Houdini? de I'm From Barcelona, qui en s'éloignant du côté chorale a certe perdu l'aspect "youpi, tralala, si on faisait tous un calin géant" mais a gagné un album plus diversifié et plus profond. Et là encore, personne ne dira que c'était mieux avant.
Ensuite, que celui ou celle qui n'a jamais fredonné "One night of love ...", mais avec leur 2ème album 21 (logique non ?) les Mystery Jets ont sorti un des albums qui nous a agités tout l'été. Il en va de même pour Donkey des CSS, il est probable qu'à ce stade, certains s'offusquent, il est possible que je sois la seule personne à trouver insupportable leur premier album, il est probable que je sois aussi le seul qui ait pris pour habitude de dansonner (mélange de danser et de chantonner) sur Left Behind dans des aires d'autoroutes à pas d'heure sur des aires d'autoroutes polonaises ou autre, entre 2 arrêts de car (oui, parce que quand tu es assis à côté d'un polonais au physique d'ancien homme de main du KGB qui mange des sandwiches douteux, tu évites de trop te tortiller sur ton siège).
Passons à du moins évident : les Dirty Pretty Things ont eux aussi sorti un 2ème album cette année qui est certes décevant, mais par rapport à quoi ? par rapport à ce que l'on pensais pouvoir attendre d'un ancien Libertines, éventuellement par rapport aux quelques chansons qu'on avait entendues entre les 2 albums (comme les B-faces de Deadwood, qui m'avaient un temps redonné un peu d'espoir en ce groupe); mais au final, si on compare les 2 albums du groupe, on en arrive vite à cette conclusion : on a rien retenu de Waterloo To Anywhere, on retiendra Truth Begins sur Romance at Short Notice, progrès notable donc. Pour les Raconteurs c'est un peu pareil, on attend beaucoup de Jack White, mais au final, Consolers of the Lonely se retrouve rangé à côté de Broken Boy Soldier pendant qu'on réécouté un album des White Stripes.
Les Kooks ont sorti un 2ème album de pop facile, les Fratellis, un album pour remuer sa tête sans trop en utiliser le contenu, les Towers of London, un album dont on a rien à foutre, l'ordre est respecté : ces 2èmes albums ne décoivent pas puisqu'on en attendait pas grand chose.
Il y'a aussi plusieurs "faux deuxièmes albums", cas assez pratique, puisque selon les opinions, on pourra les considérer comme premier ou comme deuxième, pratique donc si vous n'êtes pas d'accord avec moi. On parlait de Carl Barât, mais il se trouve qu'un autre ex-Libertines a sorti un 2ème album bien loin d'être mauvais, et surtout forcément meilleur que le premier, étant donné qu'il s'agissait en réalité d'une compilation destinée au marché japonais. John Hassall et Yeti ont fait très fort en réussissant à caser sur le même album une chanson qui donne envie d'aller danser en pagne à Hawaii, une autre qui emmène les Last Shadow Puppet en excursion dans le désert du Mexique, et en osant reprendre une des premières chansons des Libertines, le tout avec intro, interlude et outro plus ou moins débiles (une reprise du passage le plus célebre de l'Empire contre attaque avec des voix ridicules par exemple, et ce après avoir réalisé probablement le seul clip comprenant une référence à Dune à l'intérieur); sinon dans la catégorie "pensez en ce que vous voulez, de toute façon leur premier album n'en est pas vraiment un" il y'a Tokyo Police Club et Eugene McGuinness aux sujets desquels je ne m'étendrais pas (j'en aurais bien envie pour Eugene, mais je ne suis pas satisfait du début de message que j'ai à son sujet).
Et en France alors, là où on se cache quand on commence à parler musique, on pourra quand même remarquer le très bon 2ème album de Neimo. Le raté des Hushpuppies, mais ceux là de toute façon, depuis qu'ils ont écrit et renié CPPDCC (hiarrr, comprenne qui pourra), on a plus rien à attendre d'eux. Et puis si un artiste français a fait de gros progrès avec son 2ème album, c'est Didier Super, qui tout en étant servi par une production léchée, digne des plus grands artistes américains, réussit à signer un album encore plus subversif que le premier. On pourra uniquement lui reprocher son aspect bordélique, que l'on attribuera à l'influence de Sandinista! des Clash pour le côté "je pioche dedans ce que je veux". Véritablement l'album de la maturité.
Enfin, on conclura avec les ponctués Los Campesinos! sur lequel on dira à peu près la même chose que pour I'm From Barcelona en ajoutant qu'ils méritent d'être cités parce qu'ils ont sorti 2 albums cette année; et on terminera par Why?, personnellement mon groupe de l'année, mais au sujet desquels je ne m'étendrais pas puisque ce message est d'ores et déjà long et chiant.
samedi 27 décembre 2008
vendredi 26 décembre 2008
Chemins de traverse
Les livres sur les discothèques idéales sont légion, et on a l'habitude d'y voir au pire toujours les mêmes albums, au mieux toujours les mêmes groupes, mais Rock, Pop, un itinéraire bis en 140 albums essentiels la discothèque "alternative" de Philippe Robert est beaucoup plus intéressante, comme ses semblables, on pourra bien évidemment critiquer certains choix. Mais on ne pourra que reconnaître leur astucieuse et rafraichissante originalité, mettre The Madcap Laugh de Syd Barrett plutôt que Darkside of the Moon (même si les albums n'ont rien à voir, il est vrai), Sandinista! plutôt que London Calling ou n'importe quel autre album des Clash... Ici, l'album punk, dont la place est systématiquement occupée par Nevermind The Bollocks, est plutôt Blank Generation de Richard Hell & The Voidoids et son équivalent féminin, habituellement Horses de Patti Smith est ici Cut des Slits. Et le meilleur pour la fin, Sergent Pepper et Pet Shop sont remplacés par Odessey & Oracle, l'album oublié par excellence et dont la beauté a beau être reconnue, on ne le voit jamais dans ce genre de classement, avec ce livre, justice est enfin faite. Cet album est la meilleure conclusion de cet ouvrage, puisque, autre originalité, il privilégie un classement alphabétique plutôt qu'un classement par date qui nous donne à chaque fois envie de nous pendre parce qu'il nous donne l'impression que tout est fini depuis les années 70, heureusement qu'à chaque fois ou se dit qu'on a encore la possibilité de payer au minimum 50€ pour voir les survivants des années 60-70 imiter les eux-mêmes de leur jeunesse pour qu'on puisse dire à leurs morts qu'on les a vus, et comme ça on pourra un peu rendre jalouses les nouvelles générations (bon, on omettra de dire qu'on s'est fait chier par contre). Cela dit, ordre alphabétique ou pas, on attendra quand même un instant avant d'aller accrocher la corde à linge, puisque cette discothèque est très bien fournie en album des années 2000, là où l'on trouve d'habitude 3-4 albums qu'on a mis là plus par principe qu'autre chose : la sainte trinité du retour du rock Strokes/White Stripes/Libertines et basta. C'est d'ailleurs cette raisonnable présence d'albums des années 2000 qui surprend quand on commence à feuilleter l'ouvrage : on l'ouvre, on regarde vite fait 3-4 albums, et là, on tombe sur Feels d'Animal Collective, futurs éternels oubliés de ce genre de classement, et on se dit que cette sélection là, elle a quelque chose de plus que les autres qui vaut le coût qu'on s'y intéresse.
Libellés :
long et chiant,
trop de groupes dans un seul article
samedi 22 novembre 2008
Inrocks
J'aimerais bien faire cette review pour dire à quel point les Late Of The Pier risquent d'être un de mes meilleurs concerts de l'année et parler de l'interêt des Cajun Dance Party en tant que groupe pour chimistes, et aussi dire à quel point les Black Kids sont bien trop américains pour moi, donc que je les supporte beaucoup moins bien quand je ne suis pas ivre avec une bière dans une main et un paquet de chips barbecue dans l'autre, et j'aimerais bien aussi faire un article entier pour pouvoir ne pas m'étendre sur les Ting Tings, pendant lesquels j'ai plus dormi qu'autre chose. Mais c'est impossible à cause des "Open up your open up your open up your open up your ..." qui me traversent la tête de la droite vers la gauche et des "to brother sport to brother sport to brother sport to brother sport ..." qui parcourent mon crâne de la gauche vers la droite. A vrai dire, j'en étais déjà presque sur avant d'en avoir écouté quelques extraits, mais c'est encore plus confirmé, Merriweather Post Pavilion d'Animal Collective sera le meilleur album de l'année 2009. Parce qu'un album sur lequel la meilleure chanson est Brother Sport ne peut que surclasser toute la concurrence potentielle, et imaginer que cet album pourrait contenir de meilleures chansons semble juste indécent pour le moment, tellement ça enterrerait tous les groupes qui prévoient de sortir un album en 2009 avant même que l'année soit commencée, ce qui serait quand même dommage, celà dit, je suis même pas sur que ça me dérangerais, je n'écoute plus qu'Animal Collective depuis mardi, en tournant avec une chanson entière et 2 bouts de chansons, et ce sans une once de lassitude, avec un album entier à ce niveau je dois pouvoir tenir environ 5 ans, et quand ce qui me reste de cerveau aura fondu je passerais à autre chose, ça sera bien.
Et finalement :
Je n'en étais pas définitivement certain jusque là mais un des groupes de l'année s'appelle Late Of The Pier. Avec eux, je suis passé du "Ouais, le clip est drôle mais la musique moyenne" au "Ah, l'album est meilleur que ce à quoi je m'attendais" après les Inrocks il y'a maintenant 2 semaines, j'en suis désormais au stade du "Bordel, mais ce groupe gère complètement". Late Of The Pier sur scène c'est leur album en encore plus allumé, un jeu de scène totalement liberé et un charisme assez dément, le seul regret que j'ai c'est l'oubli sur la setlist de The Enemy Are The Future, qui en plus d'être démente, m'aurais permis de hurler des "The enemy are the future" avec une voix suraiguë.
A partir de là, je me dis que mon intérêt pour les groupes en présence va aller décroissant, je ne me tromperais pas, à une inversion Black Kids / Cajun Dance Party près.
Le peu que j'avais vu des enfants noirs à Rock en Seine m'avais laissé une bonne impression, mais là ... j'ai trouvé le concert plat et totalement dénué d'intérêt, leur album a beau être efficace pour faire bouger les foules (c'est à peu près tout ce qu'il a pour lui d'ailleurs) sur scène le groupe semble distant, le spectacle proposé est trop propret pour avoir un quelconque intérêt. Ce qui est étrange, c'est les avis totalement opposés que j'ai sur 2 concerts du même groupe à 3 mois d'intervalle, je suis en introspection depuis 2 semaines pour essayer de comprendre, peut être est-ce du au fait que mon taux d'alcoolémie était bien plus élevé à Rock en Seine, ou alors parce que j'étais affaibli par les circonstances, je venais de découvrir la monumentale arnaque des bières du festival (Tu veux re-remplir ton verre de 50cL avec une canette de bière que tu viens de ramener du camping, ton verre est plein à ras bord, tu n'as mis que les 2 tiers de ta canette de 50cL dedans, cherche l'erreur) et ma perspective d'avenir la plus proche était un concert de Justice. Bordel, ces salauds d'américains ont profité que j'étais sans défense et partiellement inconscient pour m'avoir, c'est completement déloyal.
Après ça, le concert de Cajun Dance Party s'avère plus qu'agréable, et puis de toute façon, il ne peut en être autrement d'un groupe qui a osé faire une chanson avec un de ses cours de chimie (You're the catalyst that make things faster. Amylase will dry up the plaster), j'ai pendant un moment craint qu'à l'instar des Late Of The Pier, leur excellent concert soit privé d'une de mes chansons favorites, mais cette idée était à peine apparue dans ma tête que The Hill, The View & The Lights se faisait entendre, parfait.
Quand au Ting Tings, étant donné que l'objectif du reste de la review est de montrer à quel point je ne m'étend pas sur le sujet, je ne le ferais pas, ce que j'ai le plus apprecié dans leur concert c'est le confort des sièges qui m'ont permis de commencer ma nuit.
Et finalement :
Je n'en étais pas définitivement certain jusque là mais un des groupes de l'année s'appelle Late Of The Pier. Avec eux, je suis passé du "Ouais, le clip est drôle mais la musique moyenne" au "Ah, l'album est meilleur que ce à quoi je m'attendais" après les Inrocks il y'a maintenant 2 semaines, j'en suis désormais au stade du "Bordel, mais ce groupe gère complètement". Late Of The Pier sur scène c'est leur album en encore plus allumé, un jeu de scène totalement liberé et un charisme assez dément, le seul regret que j'ai c'est l'oubli sur la setlist de The Enemy Are The Future, qui en plus d'être démente, m'aurais permis de hurler des "The enemy are the future" avec une voix suraiguë.
A partir de là, je me dis que mon intérêt pour les groupes en présence va aller décroissant, je ne me tromperais pas, à une inversion Black Kids / Cajun Dance Party près.
Le peu que j'avais vu des enfants noirs à Rock en Seine m'avais laissé une bonne impression, mais là ... j'ai trouvé le concert plat et totalement dénué d'intérêt, leur album a beau être efficace pour faire bouger les foules (c'est à peu près tout ce qu'il a pour lui d'ailleurs) sur scène le groupe semble distant, le spectacle proposé est trop propret pour avoir un quelconque intérêt. Ce qui est étrange, c'est les avis totalement opposés que j'ai sur 2 concerts du même groupe à 3 mois d'intervalle, je suis en introspection depuis 2 semaines pour essayer de comprendre, peut être est-ce du au fait que mon taux d'alcoolémie était bien plus élevé à Rock en Seine, ou alors parce que j'étais affaibli par les circonstances, je venais de découvrir la monumentale arnaque des bières du festival (Tu veux re-remplir ton verre de 50cL avec une canette de bière que tu viens de ramener du camping, ton verre est plein à ras bord, tu n'as mis que les 2 tiers de ta canette de 50cL dedans, cherche l'erreur) et ma perspective d'avenir la plus proche était un concert de Justice. Bordel, ces salauds d'américains ont profité que j'étais sans défense et partiellement inconscient pour m'avoir, c'est completement déloyal.
Après ça, le concert de Cajun Dance Party s'avère plus qu'agréable, et puis de toute façon, il ne peut en être autrement d'un groupe qui a osé faire une chanson avec un de ses cours de chimie (You're the catalyst that make things faster. Amylase will dry up the plaster), j'ai pendant un moment craint qu'à l'instar des Late Of The Pier, leur excellent concert soit privé d'une de mes chansons favorites, mais cette idée était à peine apparue dans ma tête que The Hill, The View & The Lights se faisait entendre, parfait.
Quand au Ting Tings, étant donné que l'objectif du reste de la review est de montrer à quel point je ne m'étend pas sur le sujet, je ne le ferais pas, ce que j'ai le plus apprecié dans leur concert c'est le confort des sièges qui m'ont permis de commencer ma nuit.
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samedi 15 novembre 2008
Un Tipi nommé Lovefoxxx
Bon, ayant décidé environ 1h30 en avance que j'allais au concert de CSS. Je m'apprétais à faire les yeux éplorés au guichet avec une carte Olympic périmée depuis 4 jours, quand une jeune fille me propose une place pour 10€, parfait mademoiselle j'ai envie de dire.
La première partie est assurée par Sahara Hotnight, bon, qui leur dit que c'est pas parce qu'elles jouent plus fort que ça aura l'air meilleur ?
Rassurant, tous les suédois ne font donc pas naturellement de la bonne musique.
Arrivent CSS, on aura le loisir de constater qu'après avoir viré leur bassiste parce qu'elle avait volé tout leur argent, le groupe a aussi viré sa chanteuse, on ne sait pas trop pourquoi, et ils l'ont remplacée par un tipi, c'est surprenant de voir un tipi bouger au début, quand on entend les premières notes de Jager Yoga, on se dit qu'ils sont revenus à sa version instrumentale originelle, tout en se demandant comment ils vont faire pour le reste du concert. Mais c'est à ce moment là que le tipi se met à chanter (!) et on constate vite que sous le papier alu qui compose ce tipi (!!) se cache en fait Lovefoxxx (!!!). C'est cool, j'ai jamais vu un groupe offrir autant de papier alu au public, mais ils ne faut pas chercher de génerosité chez CSS, en réalité c'est des opportunistes qui donnent juste les morceaux de papier alu qui les emmerdent et qui quand elles constatent qu'elles ont cassé une guitare en la lachant par terre trop viollement décident de la casser jusqu'au bout, et en plus ça fait rock'n'roll.
Libellés :
aujourd'hui j'ai écrit un article avec mes pieds,
CSS,
Reviews
Si il y'a une sortie récente à propos de laquelle je ne sais absolument pas quoi penser, c'est le dernier EP des Organ. Leur album Grab That Gun était très bon, et il était à peine sorti que l'on voyais déjà le groupe se séparer en se disant qu'elles auraient encore eu de belles choses à montrer.
Cependant les 6 titres de cet EP laissent perplexe, la première réaction que l'on a à chaud étant "mais putain, ça ressemble à rien, je retourne écouter I'm Not Surprised".
Dès le premier titre, on a un clavier est bien trop présent, une guitare et une batterie qui semblent à côté de la plaque, et la voix pourtant plaisante sur GTG, devient plutôt désagréable. Avec les 2 chansons suivantes, on garde cette même impression de batterie trop pesante, mais ici, la voix passe mieux, et les choeurs de Oh What A Feeling compensent presque le passage lourd de guitare qui les précede, comme jamais 2 sans 3, Bells Ring n'est pas épargné par le syndrome du "solo de guitare casse couilles", mais, on ne sait pas trop si c'est parce qu'on s'y habitue ou si c'est parce que ça s'améliore, mais comme la voix, ça passe de mieux en mieux, on se met à comprendre de nouveau pourquoi on a aimé les Organ.
Et là c'est le drame, on nous balance une chanson de moins de 2 minutes à la batterie hallucinante, personnellement, je reste incapable de dire si ce Fire in The Ocean est à mes yeux la meilleure chanson de l'année, ou bien la pire calamité qu'un groupe ait osé enregistrer en 2008. C'est le genre de chanson qui pour des raisons de santé publique n'aurait pas pu durer plus longtemps, sa rythmique aurait de quoi faire avoir une crise à n'importe quel épileptique qui se respecte.
Arrive la fin de l'EP, Can't Tell Me One Thing n'étant pas plus marquante que les 3 premières chansons, on se dit que l'on va rester à s'interroger sur le sens profond de la batterie de Fire In The Ocean. Mais c'est à ce moment là que la beauté apparait enfin, absolument pas de la façon à laquelle on s'attendait, car cette guitare acoustique et ce clavier discret n'ont rien à voir avec ce que l'on connait, cette batterie que l'on ne commence à entendre que timidement après 2 minutes ne ressemble en rien à ces mêmes fûts qui nous ont torturé auditivement sur les 5 chansons précedentes. En fait Don't Be Angry est la parfaite excuse que nous font les Organ pour la médiocrité de cet EP, et vu la beauté de la chanson on les pardonne sans hésitations.
Cependant les 6 titres de cet EP laissent perplexe, la première réaction que l'on a à chaud étant "mais putain, ça ressemble à rien, je retourne écouter I'm Not Surprised".
Dès le premier titre, on a un clavier est bien trop présent, une guitare et une batterie qui semblent à côté de la plaque, et la voix pourtant plaisante sur GTG, devient plutôt désagréable. Avec les 2 chansons suivantes, on garde cette même impression de batterie trop pesante, mais ici, la voix passe mieux, et les choeurs de Oh What A Feeling compensent presque le passage lourd de guitare qui les précede, comme jamais 2 sans 3, Bells Ring n'est pas épargné par le syndrome du "solo de guitare casse couilles", mais, on ne sait pas trop si c'est parce qu'on s'y habitue ou si c'est parce que ça s'améliore, mais comme la voix, ça passe de mieux en mieux, on se met à comprendre de nouveau pourquoi on a aimé les Organ.
Et là c'est le drame, on nous balance une chanson de moins de 2 minutes à la batterie hallucinante, personnellement, je reste incapable de dire si ce Fire in The Ocean est à mes yeux la meilleure chanson de l'année, ou bien la pire calamité qu'un groupe ait osé enregistrer en 2008. C'est le genre de chanson qui pour des raisons de santé publique n'aurait pas pu durer plus longtemps, sa rythmique aurait de quoi faire avoir une crise à n'importe quel épileptique qui se respecte.
Arrive la fin de l'EP, Can't Tell Me One Thing n'étant pas plus marquante que les 3 premières chansons, on se dit que l'on va rester à s'interroger sur le sens profond de la batterie de Fire In The Ocean. Mais c'est à ce moment là que la beauté apparait enfin, absolument pas de la façon à laquelle on s'attendait, car cette guitare acoustique et ce clavier discret n'ont rien à voir avec ce que l'on connait, cette batterie que l'on ne commence à entendre que timidement après 2 minutes ne ressemble en rien à ces mêmes fûts qui nous ont torturé auditivement sur les 5 chansons précedentes. En fait Don't Be Angry est la parfaite excuse que nous font les Organ pour la médiocrité de cet EP, et vu la beauté de la chanson on les pardonne sans hésitations.
mardi 4 novembre 2008
I Can't Believe I Did It Once Again
A l'origine, un des objectifs de ce blog, était entre autre de pouvoir poster des reviews de concert, parce qu'il se trouve que sur Nantes la période actuelle est vraiment jouissive à ce niveau là (malheureusement pour nos oreilles, et heureusement pour nos économies, c'est assez rarement comme ça). Et comme poster 15 messages sur les divers forums que je fréquente pour faire des reviews risque de rendre les gens un peu aigris, et du coup ils me détesteront encore plus, ce qui est quand même dommage. Je posterais donc mes reviews ici désormais, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Je commence donc par I'm From Barcelona, concert qui remonte déjà à lundi de la semaine dernière, mais étant donné mon manque de volonté elle n'arrive qu'aujourd'hui, c'est pas grave, j'ai pas de réclamations pour l'instant.
Revolver en première partie nous permettrons de constater les effets de l'élection de notre président, là où les suédois ont besoin d'être à 4 pour faire la guitare, les choeurs, le tambourin et parfois le chant, chez Revolver, un seul membre suffit à faire tout ça, bravo à eux, d'autant plus que leur musique est très sympathique, et je dis pas ça seulement parce que ça correspond pile à ce que j'écoute en ce moment. Autre chose rare notable : le public leur a réclamé un rappel, ce qui n'est pas très commun pour une première partie à l'Olympic.
Viennent ensuite les I'm From Barcelona (bien qu'ils pensent encore qu'ils s'appellent les M'i Fmor Raboclaen, peut être qu'avec leur 3ème album ils arriveront à écrire convenablement le nom de leur groupe), la première fois que je les avais vu, j'étais arrivé au milieu du concert, donc je n'avais jamais vu comment c'était un concert de I'm from Barcelona quand tout le monde n'est pas encore à fond dedans, déjà c'est une arrivée assez impressionante, ils sont une trentaine (enfin, ça c'est au maximum, là j'en ai compté que 16) mais ils se permettent quand même d'arriver uns par uns, jusqu'à Jésus (oui, parce qu'Emmanuel Lundgren est un peu le sosie de Jésus je trouve, en plus le groupe derrière fait trop apôtres). Le concert commence plutôt calmement, quelques mouvements, des paris sur combien de temps le choriste de gauche va tenir debout, avec tout ce qu'il ingurgite (à vrai dire on le voit que la moitié du temps, l'autre il est à boire des verres sur le côté où à faire chier le reste de son groupe) ... Jusqu'à ce que le groupe décide que c'est notre tour, et balance des confettis et de gros ballons de baudruche rouges et noirs partout, et là ça devient un peu n'importe quoi. Je regrette notamment de ne pas m'être méfié des enfants pas loin, ils vont passer le reste du concert à m'envoyer des ballons dans la gueule, et pas possible de leur mettre une claque discretement, leurs parents sont derrière. Mis à part ces quelques détails, le concert est très bon, pour tout dire c'était la première fois que je voyais une telle ambiance avec un public à la moyenne d'àge aussi élevée dans cette salle. Le choriste de gauche ne s'en va pas pour vomir, tout juste tente-t'il de s'étrangler avec le fil de son micro, rien de bien méchant donc. J'ai envoyé un ballon dans la gueule du guitariste (je trouve que c'est hyper classe comme phrase, c'est bien le truc que t'as l'habitude de faire en concert en plus). Ils vont donc nous laisser, un premier rappel, Jésus arrive tout seul, et se met à nous faire chanter Treehouse, tandis qu'il nous accompagne à la guitare ... depuis la fosse, rejoint par son groupe pour 2-3 autres chansons, avant de terminer par Rufus, que tout le monde chantera encore 10 minutes après pour les faire revenir, à Belfort c'était la même chose avec We're From Barcelona, ils sont pas revenus ... là non plus. Mais le meilleur reste pourtant à venir, avec une reprise de Bruce Springsteen dans la rue (pas vue à vrai dire, à part sur Youtube) et un Rec & Play dans un hall bondé, du jamais vu. En bref, ces suédois sont plus que recommandables.
Bonjour
Avant toutes choses je tiens à préciser que tout ce qui sera écrit ici sera médiocre, complètement à côté de la plaque du point de vue informations, je fais bien trop de physique et j'écoute trop souvent Animal Collective pour faire beaucoup mieux, je me contente donc de proposer une autre vision des choses, la mienne.
Enfin, de toute façon, si tu tombes sur ce blog, soit tu auras d'autres articles pour mieux juger si tu as envie de revenir ou pas, soit il n'y en a pas encore, et dans ce cas là c'est que je n'ai pas encore communiqué l'existence de ce blog, donc jusque là plusieurs possibilités :
-Tu es arrivé là par hasard, dans ce cas tu peux aussi bien partir aussi vite que tu es venu, tu ne me connais surement pas, je ne te connais surement pas, on peut très bien en rester là
-Tu contrôles mon ordinateur pour savoir tout ce que j'y fais
-Tu LIS DANS MA TÊTE
-Tu essayes absolument TOUS les noms des chansons d'Animal Collective pour savoir si des blogs leur correspondent
Dans tous ces cas, je pense que tu es un dangereux déséquilibré mental je ne tenterais pas de t'influencer d'une quelconque manière, mais je me permettrais juste de préciser que je ne suis pas celui dont la mort mettra fin aux doutes sur ton existence (et les voix dans ta tête c'est pas moi non plus, au passage), si tu tiens vraiment à aller jusqu'au meurtre (accompagné de tout son lot de torture psychologiques j'entends), choisis quelqu'un avec une plus forte exposition médiatique, moi je ne dérange personne.
Si vous n'appartenez à aucune des catégories sus-citées, alors c'est que j'ai entrepris de faire un minimum de pubs, donc que j'ai des articles, donc bienvenue et j'espère bonne lecture, ce blog a aussi pour but de discuter inutilement pendant des heures sur des sujets débiles, donc n'hésitez pas à vous exprimer si l'envie vous en prend, toute futilité pouvant donner lieu à une discussion à l'issue de laquelle tout le monde restera campé sur ses positions sera appréciée.
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