Bonjour, alors étant donné que ça fait quelques temps que je n'ai pas écrit, tu aurais pu penser que ces derniers temps, j'avais été assez peu occupé au sens musical du terme, que nenni ! En vrai je suis juste en rade d'internet à ma résidence depuis environ 2 mois et en rade de temps pour écrire/ retaper mes articles depuis environ 2 semaines. Le programme du jour est donc simple : DE LA REVIEW EN BARRES.
Pour commencer, j'ai continué ma découverte des salles de Montpellier le jeudi 11 novembre au soir en me rendant aux Bewitched Hands à Secret Place, salle qui porte plutôt bien son nom puisqu'elle est totalement perdue dans une zone industrielle en banlieue de Montpellier, et qui a pour autre particularité de vaincre à plate couture l'Ubu en matière de pilier mal placé (phrase à ne pas sortir de son contexte).
La première partie est assurée par les montpellierains de Grand Nocturne, dont le disque s'appelle Un singe sur le dos, , tu serais tenté de te dire qu'un groupe qui a lu Burroughs ne peut pas faire de mauvaise musique, malheureux ! Ce groupe constitue un contre-exemple saisissant à cette ébauche de théorie, pour ne pas m'étendre sur le sujet, je me contenterais de citer ma voisine de concert qui ne lit probablement pas ce blog : "Hé ! y a que moi qui trouve que c'est à chier ?".
En comparaison les Bewitched Hands sont non seulement 2 fois plus nombreux, mais surtout 20 fois meilleurs. Après, ils sont gracieux comme seul un groupe français sait l'être (comprendre, ils sont un peu dégarnis, maitrisent le port de la casquette autrement que pour le style et ne pourraient probablement pas tous rentrer dans un jean slim) et n'ont pas grand chose à dire entre leurs chansons, mais honnêtement, on en a rien à carrer non ?
Et on en a rien à foutre justement parce que les chansons sont à la hauteur, déjà très bonnes sur disque, elles deviennent encore meilleures sur scène, le refrain de Work devient encore plus explosif, Staying Around devient beaucoup plus supportable, et les voix partent en général encore plus dans toutes les directions mais ça reste harmonieux et puis quand l'ensemble du groupe vient se placer sur le devant de la scène minuscule, instruments laissés derrière pour interpréter Out Of Myself, c'est quand même très chouette, finalement, ils jouent quasiment tout leur album, le très attendu Hard To Cry compris, qu'ils prévoyaient, à les entendre, de ne pas jouer (mon oeil ouais).
Au final, c'est toujours bien ce genre de groupes qui donnent foi en la musique française.
Ensuite, histoire d'avoir un peu fait le tour, j'ai aussi découvert le Rockstore car Scout Niblett, dont j'ai déjà dit du bien, s'y produisait le lundi suivant.
Et décidément, c'est vraiment une première partie sur 2 qui vaut le coût, puisque l'entrée en matière avec Scarlett O'Hanna est très plaisante, la jeune femme, seule sur scène, tantôt une guitare entre les mains, tantôt un clavier sous les doigts nous enchante avec ses chansons légères mais de qualité.
Pendant que j'attends ma bière de milieu de concert, une femme en gilet de chantier orange et une bouteille de rouge à la main débarque pour demander un tire-bouchon, Mme Niblett, quoi de plus normal.
Ouais sauf que son rouge, ça devait être de la piquette parce qu'elle grimace à chaque gorgée. Du point de vue du concert, c'est moins bon que sur disque, une fois portées sur scène, les chansons paraissent trop longues, et c'est encore pire sur les premières qu'elle a jouées sans son batteur, cela dit, il y a tout de même de grands moments, comme son 'Meet And Greet' ou quand elle se met à chanter 'We Are The World' toute seule derrière la batterie. Elle rattrape donc un peu les longueurs de son concert avec sa personnalité, en entrecoupant ses chansons de rires tonitruants et en discutant avec le public (qui n'a pas grand chose à dire).
Enfin, pour terminer sur une note positive, je vais parler du foutage de gueule de cette fin d'année : le concert des Warlocks, tout juste une semaine après, dans le même Rockstore.
Foutage de gueule parce que quand on fait un concert de 40 minutes (et je suis généreux) alors qu'on est tête d'affiche de la soirée, je ne vois pas comment appeler ça autrement. Rendu là, c'est même plus laisser le public sur sa faim, c'est agiter un paquet de chips devant une bande de somaliens, avant de le balancer au fond d'un puits asséché, tout ça avant de renverser un bidon d'eau de javel par dessus.
Le pire c'est que sur les 6 ou 7 chansons du concert (non mais bordel, la dernière fois que j'ai vu une tête d'affiche jouer aussi peu de titres, c'était A Silver Mt. Zion, sauf que eux leurs chansons durent 20 minutes), c'était vraiment bon : un très très gros son, limite dès les balances t'en prend déjà plein la tronche, et puis il y a le très bon enchaînement 'Shake The Dope Out'/'The Dope Feels Good' qui en dit long sur les préoccupations du groupe; et puis le jeu de scène est réellement convaincant : entre un chanteur statique sous la lumière et le reste du groupe actif dans l'ombre : 2 guitaristes dont l'un arbore une coupe digne d'Indochine (en fait on aurait du se dire tout de suite qu'il y avait un problème), un batteur et une bassiste, sorte de Kim Deal du point de vue du jeu et de l'asiatisme, mais en jeune, plus mignonne et pas encore complètement alcoolique. Vraiment, un tel jeu de scène impressionne tant il colle à leur musique, même si avec un groupe différent ça aurait pu ne pas du tout le faire.
Tout de même une mention spéciale pour Mars Red Sky, la première partie, parce que si on m'avait dit que j'allais voir un groupe composé d'une batterie, d'un accordéon et d'une guitare en première partie des Warlocks, j'aurais bien rigolé, sauf qu'au final le mélange donne un truc aux accents stoner vraiment cohérent dans lequel la composition du groupe apparait comme une évidence.
Pour le coup, j'ai regretté d'avoir généralisé aussi vite mon théorème sur les premières parties et d'être arrivé en retard, surtout en considérant la durée du concert des autres types.
Pareil que pour les Inrocks, en ce qui concerne les images et l'arrangement de l'article, si ça vient, ça sera plus tard, pour des articles autres que des reviews pareil (ça fait notamment 3 mois que j'ai commencé à écrire un papier sur Seven Idiot des World's End Girlfriend et je l'ai toujours pas fini ou recopié) de toute façon, dans 2 semaines je retourne à Nantes pour un mois et demi, et là je pense que je réussirais à trouver un peu plus de temps pour terminer mes articles (et accessoirement j'aurais à nouveau internet).
Pour commencer, j'ai continué ma découverte des salles de Montpellier le jeudi 11 novembre au soir en me rendant aux Bewitched Hands à Secret Place, salle qui porte plutôt bien son nom puisqu'elle est totalement perdue dans une zone industrielle en banlieue de Montpellier, et qui a pour autre particularité de vaincre à plate couture l'Ubu en matière de pilier mal placé (phrase à ne pas sortir de son contexte).
La première partie est assurée par les montpellierains de Grand Nocturne, dont le disque s'appelle Un singe sur le dos, , tu serais tenté de te dire qu'un groupe qui a lu Burroughs ne peut pas faire de mauvaise musique, malheureux ! Ce groupe constitue un contre-exemple saisissant à cette ébauche de théorie, pour ne pas m'étendre sur le sujet, je me contenterais de citer ma voisine de concert qui ne lit probablement pas ce blog : "Hé ! y a que moi qui trouve que c'est à chier ?".
En comparaison les Bewitched Hands sont non seulement 2 fois plus nombreux, mais surtout 20 fois meilleurs. Après, ils sont gracieux comme seul un groupe français sait l'être (comprendre, ils sont un peu dégarnis, maitrisent le port de la casquette autrement que pour le style et ne pourraient probablement pas tous rentrer dans un jean slim) et n'ont pas grand chose à dire entre leurs chansons, mais honnêtement, on en a rien à carrer non ?
Et on en a rien à foutre justement parce que les chansons sont à la hauteur, déjà très bonnes sur disque, elles deviennent encore meilleures sur scène, le refrain de Work devient encore plus explosif, Staying Around devient beaucoup plus supportable, et les voix partent en général encore plus dans toutes les directions mais ça reste harmonieux et puis quand l'ensemble du groupe vient se placer sur le devant de la scène minuscule, instruments laissés derrière pour interpréter Out Of Myself, c'est quand même très chouette, finalement, ils jouent quasiment tout leur album, le très attendu Hard To Cry compris, qu'ils prévoyaient, à les entendre, de ne pas jouer (mon oeil ouais).
Au final, c'est toujours bien ce genre de groupes qui donnent foi en la musique française.
Ensuite, histoire d'avoir un peu fait le tour, j'ai aussi découvert le Rockstore car Scout Niblett, dont j'ai déjà dit du bien, s'y produisait le lundi suivant.
Et décidément, c'est vraiment une première partie sur 2 qui vaut le coût, puisque l'entrée en matière avec Scarlett O'Hanna est très plaisante, la jeune femme, seule sur scène, tantôt une guitare entre les mains, tantôt un clavier sous les doigts nous enchante avec ses chansons légères mais de qualité.
Pendant que j'attends ma bière de milieu de concert, une femme en gilet de chantier orange et une bouteille de rouge à la main débarque pour demander un tire-bouchon, Mme Niblett, quoi de plus normal.
Ouais sauf que son rouge, ça devait être de la piquette parce qu'elle grimace à chaque gorgée. Du point de vue du concert, c'est moins bon que sur disque, une fois portées sur scène, les chansons paraissent trop longues, et c'est encore pire sur les premières qu'elle a jouées sans son batteur, cela dit, il y a tout de même de grands moments, comme son 'Meet And Greet' ou quand elle se met à chanter 'We Are The World' toute seule derrière la batterie. Elle rattrape donc un peu les longueurs de son concert avec sa personnalité, en entrecoupant ses chansons de rires tonitruants et en discutant avec le public (qui n'a pas grand chose à dire).
Enfin, pour terminer sur une note positive, je vais parler du foutage de gueule de cette fin d'année : le concert des Warlocks, tout juste une semaine après, dans le même Rockstore.
Foutage de gueule parce que quand on fait un concert de 40 minutes (et je suis généreux) alors qu'on est tête d'affiche de la soirée, je ne vois pas comment appeler ça autrement. Rendu là, c'est même plus laisser le public sur sa faim, c'est agiter un paquet de chips devant une bande de somaliens, avant de le balancer au fond d'un puits asséché, tout ça avant de renverser un bidon d'eau de javel par dessus.
Le pire c'est que sur les 6 ou 7 chansons du concert (non mais bordel, la dernière fois que j'ai vu une tête d'affiche jouer aussi peu de titres, c'était A Silver Mt. Zion, sauf que eux leurs chansons durent 20 minutes), c'était vraiment bon : un très très gros son, limite dès les balances t'en prend déjà plein la tronche, et puis il y a le très bon enchaînement 'Shake The Dope Out'/'The Dope Feels Good' qui en dit long sur les préoccupations du groupe; et puis le jeu de scène est réellement convaincant : entre un chanteur statique sous la lumière et le reste du groupe actif dans l'ombre : 2 guitaristes dont l'un arbore une coupe digne d'Indochine (en fait on aurait du se dire tout de suite qu'il y avait un problème), un batteur et une bassiste, sorte de Kim Deal du point de vue du jeu et de l'asiatisme, mais en jeune, plus mignonne et pas encore complètement alcoolique. Vraiment, un tel jeu de scène impressionne tant il colle à leur musique, même si avec un groupe différent ça aurait pu ne pas du tout le faire.
Tout de même une mention spéciale pour Mars Red Sky, la première partie, parce que si on m'avait dit que j'allais voir un groupe composé d'une batterie, d'un accordéon et d'une guitare en première partie des Warlocks, j'aurais bien rigolé, sauf qu'au final le mélange donne un truc aux accents stoner vraiment cohérent dans lequel la composition du groupe apparait comme une évidence.
Pour le coup, j'ai regretté d'avoir généralisé aussi vite mon théorème sur les premières parties et d'être arrivé en retard, surtout en considérant la durée du concert des autres types.
Pareil que pour les Inrocks, en ce qui concerne les images et l'arrangement de l'article, si ça vient, ça sera plus tard, pour des articles autres que des reviews pareil (ça fait notamment 3 mois que j'ai commencé à écrire un papier sur Seven Idiot des World's End Girlfriend et je l'ai toujours pas fini ou recopié) de toute façon, dans 2 semaines je retourne à Nantes pour un mois et demi, et là je pense que je réussirais à trouver un peu plus de temps pour terminer mes articles (et accessoirement j'aurais à nouveau internet).
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