La vie c'est plutôt cool en ce moment, puisque je me retrouve à écrire ma review du concert de Pulp dans le train pour aller voir Animal Collective.
Pourtant c'était mal parti, j'étais plein de ferveur quand le groupe a annoncé sa reformation, un peu moins quand j'ai vu que dans un premier temps, aucun concert n'était prévu en France (même si depuis il y a les Vieilles Charrues). Tu t'imagines bien que quand en plus j'ai vu que les 15 premiers noms du Primavera (soit à quelques heures de Montpellier) incluaient Animal Collective et Pulp, alors que j'étais dans l'impossibilité totale de m'y rendre, j'étais en train de perdre la foi.
Heureusement le salut est venu de ce concert au Bikini le 25 mai. Un concert qui avait des allures de miracle tant il était improbable.
Tellement improbable que l'hypothèse du poisson d'avril (qui aurait été un blasphème de la part du Bikini) avait été avancée.
Au final le seul poisson, c'est celui qui accompagnait le "BONSOIR TOULOUSE" du panneau lumineux que Jarvis Cocker brandit en entrant sur scène.
Après avoir offert des abricots ça et là dans le public, il attrape le micro et commence son office avec un Do You Remember the First Time ?, qui annonce le chapelet de tubes que va être le concert : la première moitié de la setlist étant composée uniquement de titres de Different Class (album qui sera d'ailleurs joué dans sa quasi-intégralité, ne manqueront que Live Bed Show et Monday Morning) et des passages les plus immédiats de His'n'Hers (Pink Glove et Babies). Une mention spéciale à l'enchaînement Sorted for E's & Wizz et F.E.E.L.I.N.G.C.A.L.L.E.D.L.O.V.E, identique à l'album mais qui s'en plaindra ?
Pourtant c'était mal parti, j'étais plein de ferveur quand le groupe a annoncé sa reformation, un peu moins quand j'ai vu que dans un premier temps, aucun concert n'était prévu en France (même si depuis il y a les Vieilles Charrues). Tu t'imagines bien que quand en plus j'ai vu que les 15 premiers noms du Primavera (soit à quelques heures de Montpellier) incluaient Animal Collective et Pulp, alors que j'étais dans l'impossibilité totale de m'y rendre, j'étais en train de perdre la foi.
Heureusement le salut est venu de ce concert au Bikini le 25 mai. Un concert qui avait des allures de miracle tant il était improbable.
Tellement improbable que l'hypothèse du poisson d'avril (qui aurait été un blasphème de la part du Bikini) avait été avancée.
Au final le seul poisson, c'est celui qui accompagnait le "BONSOIR TOULOUSE" du panneau lumineux que Jarvis Cocker brandit en entrant sur scène.
Après avoir offert des abricots ça et là dans le public, il attrape le micro et commence son office avec un Do You Remember the First Time ?, qui annonce le chapelet de tubes que va être le concert : la première moitié de la setlist étant composée uniquement de titres de Different Class (album qui sera d'ailleurs joué dans sa quasi-intégralité, ne manqueront que Live Bed Show et Monday Morning) et des passages les plus immédiats de His'n'Hers (Pink Glove et Babies). Une mention spéciale à l'enchaînement Sorted for E's & Wizz et F.E.E.L.I.N.G.C.A.L.L.E.D.L.O.V.E, identique à l'album mais qui s'en plaindra ?
Pulp nous montrent comment avoir la classe ultime même en se plantant sur un morceau (à 30 secondes de vidéo)
Et puis quand bien même les chansons seraient mauvaises, le concert serait de toute façon rattrapé par un Jarvis Cocker habité pendant les chansons et prêcheur génial entre. Tout au long des 2h que durera le concert, il nous gratifiera de son humour diablement efficace. Dès la fin de la première chanson, il parle de la "First Time" du groupe à Toulouse et part à la recherche de quelqu'un qui serait né en février 1995 avant de lui lancer un "Son ! it's YOU ! I came back to see you !". Il fait preuve également d'une aptitude impressionnante à reprendre toutes les situations en sa faveur : que ça soit la déclaration d'amour d'un autre homme ("you might be looking for a long time relationship"), le portable qui fait interférence avec les enceintes (""je peux pas te répondre, je suis au concert de Pulp""), ou encore les odeurs de pétard persistantes en fin de concert.
Et puis quand bien même les chansons seraient mauvaises et Jarvis pas drôle, il serait difficile de dire du mal de quelqu'un qui est capable de courir d'un bout à l'autre d'une scène pendant 2 heures en escaladant retours et enceintes avec des talons de pas loin de 10 centimètres. Encore plus quand ce quelqu'un offre son verre de vin au public tout en insistant pour qu'il soit partagé.
Et puis quand bien même les chansons seraient mauvaises et Jarvis pas drôle, il serait difficile de dire du mal de quelqu'un qui est capable de courir d'un bout à l'autre d'une scène pendant 2 heures en escaladant retours et enceintes avec des talons de pas loin de 10 centimètres. Encore plus quand ce quelqu'un offre son verre de vin au public tout en insistant pour qu'il soit partagé.
La setlist part ensuite dans le moins évident avec un ô combien attendu This Is Hardcore suivi d'un Sunrise à la fin duquel Jarvis brisera une guitare, on vient malheureusement d'avoir droit aux 2 seules chansons postérieures à Different Class. En cause, la présence de Russell Senior guitariste et violoniste jusqu'en 1997, qui s'absente dès que des titres composés après son départ sont interprétés.
Le concert se termine avec Bar Italia et un Common People extrêmement attendu en forme de faux rappel. Le vrai rappel de 6 chansons (sur une setlist en comptant au total 20) satisfera plus le public en attente de raretés, puisqu'il commence avec un enchaînement O U (Gone gone), Countdown, puis se poursuivra après "une chanson sur les taxis" (Joyriders) par une autre sur les phobies, qui ne sera pas The Fear comme on eut pu l’espérer mais His'n'Hers.
Afin de nous laisser avec encore plus de tubes en tête, le groupe conclut le concert avec une suite divine Acrylic Afternoons, Mis-Shapes.
La conclusion de tout ça, je pense que Jarvis te la donnera mieux que moi en interprétant Dishes : "I'm Not Jesus But I Have The Same Initials".
Bon, et puis comme on est sur I Remember Learning How To Dive et pas sur Vie de Grâce, je te fais une deuxième conclusion avec une photo d'un Cocker dans un Bikini, sauf que j'ai pas trouvé de cocker, donc ça sera ce chien à la place.
Le concert se termine avec Bar Italia et un Common People extrêmement attendu en forme de faux rappel. Le vrai rappel de 6 chansons (sur une setlist en comptant au total 20) satisfera plus le public en attente de raretés, puisqu'il commence avec un enchaînement O U (Gone gone), Countdown, puis se poursuivra après "une chanson sur les taxis" (Joyriders) par une autre sur les phobies, qui ne sera pas The Fear comme on eut pu l’espérer mais His'n'Hers.
Afin de nous laisser avec encore plus de tubes en tête, le groupe conclut le concert avec une suite divine Acrylic Afternoons, Mis-Shapes.
La conclusion de tout ça, je pense que Jarvis te la donnera mieux que moi en interprétant Dishes : "I'm Not Jesus But I Have The Same Initials".
Bon, et puis comme on est sur I Remember Learning How To Dive et pas sur Vie de Grâce, je te fais une deuxième conclusion avec une photo d'un Cocker dans un Bikini, sauf que j'ai pas trouvé de cocker, donc ça sera ce chien à la place.